Calicivirus chez le chat : espérance de vie
Le Calicivirus félin (CVF) peut s’exprimer sous différentes formes plus ou moins sévères. Il existe des formes impactant la qualité de vie de votre animal. Ce virus est mis en évidence chez presque tous les chats ayant des gingivites chroniques. Aussi, votre chat pourrait développer des ulcères buccaux (langue, lèvres) rendant son alimentation difficile et nécessitant une prise en charge médicale. D’autres symptômes peuvent être une boiterie associée à de la fièvre ou encore, chez les jeunes chatons, des pneumonies.
Il existe également une forme plus virulente (mais aussi plus rare) pouvant être mortelle. Dans ce cas, le chat malade présentera de la fièvre, des œdèmes cutanés, des ulcères, des troubles respiratoires graves, une jaunisse, etc.
Calicivirus chez le chat : traitement
Dans le cas de pathologie virale, le traitement est un produit antiviral. Cependant, il n'existe pas, pour l’instant, de traitement antiviral efficace pour le CVF. Pour cette raison, la prise en charge de l’animal malade consiste à ce jour à aider l’animal en soutenant son système immunitaire. Pour ce faire, il sera peut-être nécessaire pour votre vétérinaire de placer votre animal sous perfusion. Plus fréquemment, on apportera un support médicamenteux pour la prise alimentaire, pour lutter contre la fièvre, diminuer la douleur associée aux ulcères et lutter contre les surinfections bactériennes. Enfin, en cas de gingivostomatite sévère, il pourra être envisagé d’intervenir chirurgicalement au niveau des dents.
Comment soigner le calicivirus chez le chat ?
Pour soigner votre chat, il faudra suivre méticuleusement les recommandations de votre vétérinaire. En fonction de la gravité de l’état de votre animal, cela pourra être un simple traitement médicamenteux à domicile ou des soins plus lourds en hospitalisation.
Lorsque les soins se feront à la maison, en plus du traitement médicamenteux délivré par votre vétérinaire, vous pourriez avoir à nettoyer délicatement votre animal en cas de sécrétions abondantes (nez, bouche). Après les soins de votre animal, pensez bien à vous nettoyer les mains et éviter d’entrer en contact avec un autre chat.
Calicivirus chez le chat : transmission
La transmission peut se faire par voie directe ou indirecte. C’est-à-dire qu’il est possible que votre compagnon félin se contamine alors qu’il n’a pas été en contact avec un autre chat. En effet, le virus garde sa capacité de contamination pendant environ un mois sur une surface sèche.
Un chat malade excrète le virus dans ses larmes et via les sécrétions oro-nasales. Il pourra continuer d’excréter le virus à un niveau faible après guérison.
Vaccin contre le calicivirus chez le chat
Votre vétérinaire vous proposera de vacciner votre chat contre le CVF. Cette vaccination est fortement recommandée et la fréquence de vaccination proposée sera fonction du mode de vie de votre animal.
En effet, nous pouvons considérer que pour un chat vivant seul en intérieur, qui ne va jamais en chatterie, le risque de se contaminer est faible.
A contrario, un chat qui a un accès à l’extérieur, vit avec d’autres chats ou va régulièrement en chatterie possède un risque plus élevé de se contaminer. Votre vétérinaire adaptera la fréquence de ses rappels en fonction de son mode de vie.
A partir de 8 semaines, votre chaton pourra recevoir la première injection de primo-vaccination. Un rappel sera fait 4 semaines plus tard puis une troisième injection 16 semaines plus tard.
Une fois votre animal adulte, celui-ci aura besoin d’un rappel dont la fréquence sera établie, par votre vétérinaire, en fonction du mode de vie de votre animal.
Pour un chat adulte ayant un accès à l’extérieur, il est recommandé de procéder à un rappel vaccinal tous les ans.
Pour un chat d’intérieur sans contact avec d’autres chats, votre vétérinaire pourra vous proposer une fréquence de vaccination inférieure.
Les chats porteurs de FelV et/ou FIV peuvent également être vaccinés contre le CVF.
Il est à noter que malgré la bonne protection des vaccins, les souches virales sont multiples. Il est donc possible qu’un animal adulte vacciné tombe malade s’il se contamine avec une forme du virus qui n’est pas prise en charge par le vaccin.