A quel âge peut-on réaliser une ligature gastrique ?

Cette procédure peut être réalisée à partir de 8 mois. Une condition fréquente est l'association de la stérilisation préventive par ovariectomie de la femelle avec la gastropexie, interventions qui peuvent toutes deux être réalisées sur le même site opératoire, en utilisant donc une seule anesthésie.

Le service de chirurgie de la clinique AniCura LorrraineVet

La consultation de chirurgie

Avant tout geste chirurgical, une consultation avec le Dr. Vet. Salvatore Maugeri sera nécessaire afin de vous fournir tous les renseignements sur la nature de la maladie, la chirurgie envisagée ainsi que le pronostic vital et/ou fonctionnel du patient.

Cette consultation permet également de relever les antécédents médicaux et chirurgicaux de votre animal ainsi que l’enregistrement des coordonnées de votre vétérinaire traitant, si vous en avez un. Un examen complet de votre chien ou de votre chat, suivi d’examens complémentaires pertinents, sera réalisé.

Attention, certains examens nécessitent une anesthésie générale, pour lesquels votre animal doit être à jeun.

Diagnostic

À la suite de la première consultation, un diagnostic clair et précis, aboutissant à une décision thérapeutique, médicale et/ou chirurgicale, sera posé.
La mise en place d’un traitement adapté (médical et/ou chirurgical) pour votre chien ou votre chat sera proposée. Systématiquement, un devis sera établi et un contrat de soins devra être signé avant que l’animal ne soit hospitalisé.
Un acompte de 30 % sera demandé lors de la prise en charge.

Les différents types de chirurgie pratiqués à la clinique AniCura LorraineVet

Chirurgie des tissus mous

La chirurgie vétérinaire des tissus mous se définit par opposition à la chirurgie orthopédique (tissus durs). Elle regroupe les chirurgies :

BAOS: Le syndrome brachycéphale ou syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures (BAOS) est une pathologie complexe qui touche principalement les chiens brachycéphales et les chats à museau court. En fonction de la gravité et de la chronicité de la pathologie, les chiens atteints peuvent présenter une respiration bruyante et des ronflements, une fatigue accrue, des vomissements et des régurgitations, une syncope (effondrement avec perte de conscience) après un effort minimal. Cette pathologie a des causes diverses mais toutes imputables à la sélection de la race qui a généré des hyper types avec des modifications anatomiques et fonctionnelles au niveau du nez, du pharynx et du larynx. Une approche correcte du BAOS doit inclure une visite avec l'animal éveillé pour évaluer la gravité des symptômes et un examen endoscopique avec l'animal sous sédation superficielle et profonde pour évaluer les changements anatomiques primaires et secondaires. De cette manière, il est possible d'évaluer la gravité de la pathologie et de décider du traitement chirurgical et médical approprié. La chirurgie consiste essentiellement à corriger les altérations qui gênent l'entrée du flux d’air afin d’améliorer l’oxygénation: chirurgie plastique des narines sténosées, raccourcissement du palais mou, chirurgie laryngée pour les altérations secondaires.
Ces opérations sont réalisées en chirurgie ambulatoire sauf dans les cas les plus complexes où une hospitalisation peut être nécessaire.

TECA-LBO Le terme TECA -LBO (Total Ear Canal Ablation - Lateral Bulla Osteotomy) fait référence à une intervention chirurgicale qui implique l'ablation du conduit auditif externe et de parties de la paroi latéro-ventrale de la bulle tympanique. Les chiens qui présentent des otites chroniques depuis plusieurs années peuvent développer des lésions irréversibles du conduit auditif. En raison de l’inflammation chronique, le conduit auditif s’épaissit et peut se minéraliser. En conséquence, l’infection ne répond plus aux traitements médicaux. Les traitements répétés peuvent être responsables de l’apparition d’antibio-résistance de la part des germes rencontrés. La cavité de l’oreille moyenne (bulle tympanique) est souvent infectée car le tympan est souvent rompu par l’infection chronique.
Les tumeurs du conduit auditif sont une autre indication pour cette intervention chirurgicale. Chez le chien, la chirurgie peut être curative dans le cas d’un cancer malin du conduit auditif (adénocarcinome ou céruminome), si la tumeur n’a pas envahi le cartilage ou la bulle tympanique.
Une malformation congénitale du conduit auditif (non perforé) peut également conduire à une infection de l’oreille nécessitant une intervention.

Stérilisation en laparoscopie (mini-invasive) ou laparatomie. Une ovariectomie (ablation des ovaires) est réalisée sans hystérectomie (ablation de l'utérus) sauf en cas de pathologies diagnostiquées (infection, cancer). Pour avoir la plus grande efficacité dans la prévention des tumeurs de la mamelle, il est conseillé d’intervenir quand l’animal est très jeune alors qu'elle est déconseillée à l'âge prépubère (2 mois après les premières chaleurs).

L'ovariectomie sous laparoscopie permet, par une technique mini-invasive, de diminuer drastiquement les douleurs de votre chien, per et postopératoires, de limiter les traumatismes créés par l’intervention chirurgicale, avec moins de risque d’hémorragie, des cicatrices beaucoup plus petites, la possibilité au chirurgien d’inspecter tous les organes, un réveil et reprise de l’activité immédiate.

Gastropexie préventive en laparoscopie (mini-invasive). Le syndrome de dilatation-torsion de l’estomac (SDTE) est une pathologie grave et aiguë qui peut toucher tous les chiens, notamment les races de taille moyenne à grande. Certaines races (Dogue Allemand, Berger Allemand, Setter etc.) semblent avoir une prédisposition particulière avec une incidence plus élevée de SDTE. Pour cette raison, il peut être utile de réaliser une fixation préventive de l’estomac (gastropexie). Avec cette procédure, l'estomac est fixé de manière permanente à la paroi abdominale afin que la distension gastrique (situation qui peut encore se produire) n'évolue pas vers une véritable dilatation avec torsion de l'estomac et les graves conséquences que cela entraîne.
Cette technique utilise deux accès (deux incisions chirurgicales) d’environ 1 cm sans nécessiter de points de suture externes. Dans l'un, la caméra est insérée pour mettre en évidence la structure interne, la pince opératoire est insérée dans l’autre. Cette technique permet une récupération très rapide du patient. Les suites opératoires sont assez simples à gérer. Une attention particulière doit être portée sur la nutrition en post-opératoire car l’estomac doit s’adapter à la nouvelle condition. Le repas doit être administré en petites quantités réparties en 4 ou 5 portions (donc fréquentes), pendant au moins trois jours. Il est possible de nourrir le chien dès le soir de l'opération, avec un petit repas.

L'oncologie joue un rôle important compte tenu de la fréquence importante avec laquelle des tumeurs peuvent survenir chez les petits animaux. Dans le traitement du cancer, la chirurgie constitue souvent une étape importante. En fonction du type, de la taille et de la localisation de la tumeur, il faut planifier la chirurgie la plus efficace possible, parfois avec un caractère invasif important pour obtenir des marges saines qui nécessitent une chirurgie plastique reconstructrice ultérieure.
Ces interventions sont planifiées après une évaluation complète et un bilan d'extension de la tumeur et le propriétaire reçoit toutes les informations relatives au pronostic, à l'hospitalisation postopératoire et à la prise en charge du patient une fois à son domicile.

Chirurgie orthopédique et traumatologie

Cette spécialité chirurgicale s’articule autour d’examens préopératoires précis (radiographies, scanners, arthroscopies), d’un plateau technique chirurgical complet et d’une hospitalisation performante.
L’orthopédie/traumatologie se consacre à l’étude des maladies de l’appareil locomoteur : os, articulations, muscles, tendons, ligaments. Chez les chiens et les chats, ces affections sont fréquentes et peuvent entraîner douleurs, boiteries et difficultés à se déplacer.

Traitement des fractures

Comme chez les humains, les fractures surviennent fréquemment chez les chiens et les chats. De nombreuses fractures surviennent à la suite d'un traumatisme grave, comme un accident sur la voie publique ou une chute de hauteur (chat parachute), et dans ces cas-là, il est essentiel d'exclure les blessures potentiellement mortelles avant de traiter la fracture, qui peut généralement être traitée avec moins d'urgence. Des examens tels que des radiographies, des échographies et des analyses de sang peuvent être nécessaires pour détecter d'éventuelles blessures aux organes abdominaux et thoraciques ou à la colonne vertébrale.

Une fois que les lésions des organes vitaux ont été exclues ou traitées, la fracture peut être prise en charge.

Il existe une grande variété de types de fractures, avec des différences liées aux caractéristiques du patient et à la fracture elle-même, comme le segment osseux concerné, le type et l'emplacement de la fracture. Chaque type de fracture nécessite donc un traitement adéquat et ciblé pour parvenir à une guérison complète. Selon le type de fracture, différents types de traitement peuvent être indiqués, l'objectif étant de choisir celui qui entraînera la guérison la plus rapide avec le moins de risques de complications à court et à long terme.

Le traitement conservateur, avec l'utilisation de bandages ou d’attelles semi-rigides, est généralement réservé aux patients très jeunes, âgés de moins de 6 mois, présentant des fractures simples n'atteignant pas les surfaces articulaires. Ne pouvant compter sur la collaboration de nos patients, les animaux sur lesquels un bandage aura été appliqué devront être gardés confinés et le propriétaire devra s'assurer au quotidien de maintenir le bandage fonctionnel et dans des conditions optimales avec des contrôles périodiques. Un pansement mal géré peut entraîner de graves complications, comme une non-guérison de la fracture, la formation de plaies, voire de graves lésions vasculaires des extrémités.

La plupart des fractures nécessitent un traitement chirurgical pour réaliser le ré-alignement et la stabilisation des fragments afin d'assurer la guérison de la fracture.

Les décollements et les fractures éphysaires de Salter Harris sont des fractures qui surviennent chez les chiots au niveau du cartilage (physe) de croissance. Un traitement correct de ces fractures permet de maintenir la fonctionnalité de la plaque de croissance et de garantir le développement normal de la structure osseuse. Il est essentiel de traiter ces fractures précocement pour éviter des dommages au système de croissance et faciliter la réduction des fractures. Habituellement, ces fractures sont traitées par l'application de fils de Kirchner (broches orthopédiques), qui peuvent dans certains cas être appliqués de manière mini-invasive. Pour éviter de perturber la croissance osseuse, dans la plupart des cas, les broches sont retirées dès que la fracture est guérie, généralement 4 à 6 semaines après l'intervention chirurgicale.

Plasma enrichi en plaquettes

Le plasma enrichi en plaquettes, communément appelé PRP (Platelet-Rich Plasma), est un produit autologue sanguin qui est obtenu par centrifugation ou filtration du sang total. La procédure, extrêmement simple d'un point de vue pratique, sans risque infectieux, garantit un produit à la concentration de plaquettes de valeur très élevée, en moyenne 2-4 fois supérieure à celle normalement trouvée dans le sang circulant. Les plaquettes sont des corpuscules cytoplasmiques anucléés, connus principalement pour leur pouvoir hémostatique. Cette fonction, bien qu'étant d'une importance vitale pour la survie de l'organisme, n'est pas la seule qui caractérise l'activité des plaquettes : une fois activées, elles sont en effet capables de stimuler et de favoriser la guérison de nombreux tissus.

Au sein de la clinique AniCura LorraineVet, nous appliquons cette méthodologie au domaine de l'orthopédie et de la traumatologie. L’inoculation intra-tendineuse du PRP dans les tendinites aiguës, les tendinites chroniques et les tendinopathies d'autres types, et dans les procédures de réparation chirurgicale des lésions tendineuses augmente et accélère les temps de guérison. Le PRP en infiltration intra-ariculaire s’est également avéré être un produit extrêmement intéressant en ce qui concerne le traitement du cartilage, des maladies du ménisque et de l’ostéo-arthrite.

La procédure prend en moyenne 45 minutes. Après avoir effectué une légère sédation, nous prélevons du sang dans la veine jugulaire du patient ( son propre sang pour sa propre injection de PRP: autologue). Grâce à un système fermé et donc stérile, nous centrifugeons le sang, en séparant progressivement les plaquettes de toutes les autres cellules. Le PRP (Plasma enrichi en plaquettes) stérile obtenu est ensuite inoculé dans l'articulation malade. Le traitement doit être répété 2 fois à 15-20 jours d’intervalle.

Neuro chirurgie

La neurologie vétérinaire comporte la neurologie médicale (domaine du neurologue) et la neurologie chirurgicale (domaine du neurochirurgien).

La neurologie médicale prend en charge les affections du système nerveux dont le traitement est a priori médical : il s’agit le plus souvent des maladies de l’encéphale (cerveau, cervelet et tronc cérébral), de la moelle et des nerfs périphériques.

La neurologie chirurgicale prend en charge les affections du système nerveux qui se résolvent grâce à une intervention chirurgicale : il s’agit le plus souvent des affections de la colonne vertébrale qui entraînent une compression de la moelle épinière (hernies discales en particulier).

La chirurgie neuro-rachidienne vétérinaire (neurochirurgie) est une activité en plein développement grâce aux progrès de l’imagerie. De plus en plus d’affections de la colonne vertébrale nécessitant un traitement chirurgical sont diagnostiquées grâce à la précision des différents examens complémentaires (myélographie, scanner, myélo-scanner, IRM).

La lésion neurologique peut être située à différents niveaux :

Système nerveux central (cerveau et moelle épinière)
Système nerveux périphérique (nerfs crâniens et/ou spinaux
Jonction neuro-musculaire, muscles
Système nerveux autonome

Une fois le site présumé de la lésion identifié, une série de diagnostics différentiels sera établie et le processus de diagnostic comprendra divers examens collatéraux, il peut s’agir de simples examens de laboratoire, des examens radiographiques ou bien des investigations complexes utilisant une imagerie diagnostique avancée (Scanner ou IRM) ou encore une biopsie neuro-musculaire. Une fois le diagnostic posé, la dernière étape sera de proposer au patient une thérapie médicale ou chirurgicale pour traiter au mieux la pathologie neurologique diagnostiquée.

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